Samuel Scheidt est l’un des plus passionnants compositeurs luthériens du début du XVIIe siècle. Tout comme son illustre contemporain Heinrich Schütz, il associe la tradition polyphonique aux nouveautés d’Italie. Ses Cantiones Sacrae à huit voix constituent l’apogée du langage de la Renaissance. Si les chorals protestants y sont intégrés, Scheidt n’hésite pas à faire usage des effets expressifs hérités du principe madrigalesque italien.
« Les chanteurs, portés par une ferveur palpable et communicative, livrent de la musique de Scheidt une vision d’une belle intériorité, qui conjugue merveilleusement densité et légèreté, travaillant en pleine pâte tout en insufflant à la matière musicale une splendide luminosité. »
—Le passée des arts
« [Vox Luminis] is already an ensemble of the finest calibre: their intonation, tuning and declamatory sensitivity for words are deeply impressive, and the consort singing always shows a keen affinity for emotive harmonic twists. »
—Gramophone